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La privatisation des Autoroutes de France permet à l’état français de récupérer 14.8 milliards d’euros.

Le premier concessionnaire français, Autoroutes du Sud de la France (ASF), a été vendu au groupe français Vinci, seul candidat déclaré, qui le convoitait de longue date. La Société des autoroutes du nord et de l’est de la France (Sanef) a été cédée à un consortium mené en majorité par le concessionnaire espagnol Abertis, aux côtés d’investisseurs français (Axa, Caisse des dépôts, Prédica, Financière et Foncière de Participations) pour 4 milliards. Et c’est le tandem constitué du français Eiffage et du fonds australien Macquarie qui a remporté les Autoroutes-Paris-Rhin-Rhône (APRR), société la plus disputée et deuxième réseau autoroutier français, vendue pour 4,84 milliards d’euros.

Les acquéreurs, aussi présents dans le BTP, se sont engagés à mettre en concurrence les marchés de travaux et de fournitures de services, a précisé le ministère du Budget. Un point sur lequel le Conseil de la concurrence demandait des clarifications pour éviter des conflits d’intérêts.